Lorsque le gouvernement du Québec et la Santé Publique ont annoncé qu’ils nous incitaient fortement à rester chez nous pour les prochains 28 jours, un frémissement a soulevé notre collectivité. Nous avons été nombreux à lever les yeux, hausser la voix, lever le ton, brandir le poing et quoi encore, tout ce qui montait vers le ciel.
Malheureusement, la colère est de mauvais conseil…. et l’anxiété aussi. Malgré ça, enracinés dans ces émotions troublées, les conversations sur les médias sociaux vont aller bon train. Elle vont élever un mur entre les gens, entre les institutions et le « peuple », et encore une fois contribuer à nous isoler, à nous séparer de notre véritable identité.
Mais qu’en est-il de ce qui se passe véritablement, loin des pensées de dénonciation, de complot et loin de la peur de la maladie et de la mort que peuvent entraîner ce virus ? Notre identité véritable n’est pas confinée et ne se confinera JAMAIS. Nous avons une occasion en or de plonger dans la lumière pour la voir, la sentir, la projeter éventuellement.
L’être humain a toutes ses sources dans la lumière. Toutes les références de l’humain, autant physiques que psychiques, sont liées à la lumière. Tous ses cycles de vie sont organisés autour de la lumière, le jour, la nuit en témoignent. Le printemps, l’été, l’automne et l’hiver aussi. Mon article en appelle à la santé physique et mentale des individus, à vous en particulier qui prenez le temps de lire mon article jusqu’au bout.
28 jours est un cycle fort. C’est un mois lunaire et en ce sens tous les humains sont touchés par les mouvements du magnétisme que la lune provoque durant ces 28 jours sur notre planète. Pour les femmes, c’est un cycle complet de possibilité d’engendrer, de créer un bébé.
Mon point est le suivant : nous avons devant nous quatre belles semaines, 28 magnifiques journées pour entrer dans notre lumière la plus rare et pourtant la plus commune à toute notre espèce. Il serait opportun d’en prendre avantage et de se refaire une santé physique et mentale en sortant dehors, seul puisqu’il le faut, pour boire la lumière du soleil.
Et dans ce contexte de distanciation sociale, s’il est quelque chose dont on doive se distancer, c’est véritablement de la colère, de l’anxiété, du doute, de la peur et de l’agressivité. Et ce dont on peut se rapprocher, c’est de l’information juste, de la patience, de l’entraide et du support aux autres.
Un truc pour les 28 prochains jours : quand vous êtes en présence d’information, demandez-vous : « Est-ce bien vrai? » Que ce soit vos propres pensées ou des articles comme le mien, posez-vous la question avant de répondre et d’agir. Si ce n’est pas certain, ce n’est pas encore vrai. Attendez. Et si c’est vrai, répondez. De toute votre lumière.
Mais je vous mets au défi de bien identifier vos sources d’information….