La semaine dernière, mon amie Brigitte me demandait ce qui pouvait bien m’intéresser dans les troubles du comportement alimentaire. Nous étions assises, tranquilles, devant un bon verre de merlot, le soleil sur nos pieds et le chien sur le tapis.
Ce qui a sorti de ma bouche m’a moi-même fait réfléchir.
« J’aime le trouble parce qu’il me calme. J’aime le comportement parce qu’il me questionne sur la mentalité. Et j’aime… manger !! » Nous avons éclaté de rire.
Et j’y ai repensé. Il est impensable d’être calmée par le trouble. C’est le réflexe d’inversion qui m’a interpellée : si le trouble me calme, c’est que je trouve le noyau autour duquel le trouble fait fureur et m’y attache fortement.
C’est le principe que j’ai intégré de ces longues études d’ostéopathie: la solution est toujours, toujours, TOUJOURS dans le problème. Et plus on s’attache au coeur de la difficulté, plus on trouve ce qu’il y a de constructif dans l’épreuve.
C’est ça mon job !!
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