Un des défis qu’on rencontre inévitablement dans le domaine de la santé, c’est celui de la nécessité de travailler simultanément sur plusieurs niveaux.
Prenons l’exemple d’une maison. Cette maison est faite de matière, ciment, briques, béton, bois, pierre, etc. Elle a des murs, des fondations, une toiture. Elle a des portes, des fenêtres, des ouvertures. Elle a des systèmes internes de plomberie, de chauffage, d’éclairage, d’acheminement des eaux, etc.
Disons que je décide de modifier les fenêtres de ma maison, en les changeant, pour améliorer l’étanchéité de mon bâtiment. Je vais affecter, de façon aussi minime que ce soit, mais je vais affecter les échanges d’air à l’intérieur de la maison et aussi ceux avec l’extérieur de la maison. Ce faisant, ce changement va nécessairement affecter le niveau de chauffage et d’humidité. Cela va forcément influencer le confort des gens qui vivent dans cette maison, voire leur qualité de vie.
Bref, mon message n’est pas de trouver tous les liens qui peuvent être affectés par une modification de fenestration dans un bâtiment. Mon analogie vise plutôt à installer un espace dans la pensée qui permette de réaliser que pour le corps, toute intervention , que ce soit celle de prendre de la nourriture, exercer une activité physique, traverser un champs de fleurs, modifie son rythme intérieur.
Même chose pour une prise de médication, ou pour le geste de fumer, pour une intervention chirurgicale ou pour se trouver dans un milieu où les gens et les animaux sont malades et/ou malheureux. Tout affecte la matière biologique, encore plus dans un tout complexe comme l’être humain complet, car il se trouve que ce corps est l’ancre d’un esprit et d’une âme, d’une conscience.
Jusqu’ici, notre culture nord américaine, occidentale, n’a envisagé que la santé du corps sans se préoccuper des niveaux de l’âme, l’esprit et la conscience de l’être. Nous pouvons toutefois observer combien, lorsque nous nous sentons malade, un cadeau reçu d’une personne chère fait que nous nous sentons mieux. Un coucher de soleil nous inonde de lumière rose et nous élève à d’autres niveaux de perception. Trois bonnes lampées de notre soupe préférée nous ramène l’image d’un bon moment familial et nous fait sourire.
Pour nous sentir bien, il existe des milliers de possibilités. Si la perspective d’une activité nous déplaît, que ce soit la pratique d’un sport, la prise de médicament, ou même le déménagement dans une ville en particulier, nous avons la responsabilité de considérer ce déplaisir dans la formulation de notre choix. Car le corps qui est heureux répond mieux à la vie et la vie est ce qui nous maintient en santé… non ?
Cette semaine, quand vous réfléchissez à vos options, je vous encourage à inclure le plaisir, la joie et l’amour de qui vous êtes, pas seulement de votre corps, mais de tout votre être. Aimez cette lumière qui apparaît dans vos yeux quand vous vous aimez entièrement, quand vous considérez TOUS les aspects de vous-mêmes pour choisir quoi que ce soit.
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